Élise et Célestin Freinet

Photo Elise et Célestin Freinet Jean Marquis 1962. Récupéré sur amis de Freinet : https://asso-amis-de-freinet.org/personnalite/freinet-elise?page=2

Célestin FREINET, né en 1896 pense l’école comme un lieu d’émancipation qui met en avant les valeurs de partage et de collaboration. C’est donc un lieu où l’enfant expérimente, où les savoirs ne sont plus descendants mais où l’expérimentation des savoirs de la vie quotidienne et de l’intelligence de groupe fusionnent. La classe devient un lieu où cette coopérative d’enfants travaille en activités telles que : programmations de sorties, entretien du matériel, journal de classe, etc. 

Elise FREINET est née en 1898 et pense que l’art est un moyen, un outil pour développer la créativité naturelle de l’enfant. C’est pour cela que la pédagogue reproche aux professeurs de dessin/peinture de donner comme consigne de représenter une œuvre déjà existante. De cette façon, l’imagination instinctive est bloquée. Laisser libre champ à l’enfant serait plus efficace puisqu’il serait plus attentif, plus rapide, minutieux, produisant une œuvre plus qualitative. 

« L’École ne prépare plus à la vie, ne sert plus la vie ; et c’est là sa définitive et radicale condamnation. De plus en plus, la formation vraie des enfants, leur adaptation au monde d’aujourd’hui et aux possibilités de demain, se pratiquent plus ou moins méthodiquement hors de l’école, parce que l’École n’y satisfait point. »[1]

Le couple collabore avec des instituteurs pour définir une série de techniques pédagogiques permettant la libre expression des enfants : dessin libre, texte libre, enquêtes, réunion de coopérative, etc.

          Ainsi, les principes de la pédagogie sociale selon le couple FREINET sont :

• La coopération : Les élèves participent activement à la vie de la classe. Les responsabilités sont distribuées, les règles de vie et de travail sont instaurées, les cas de conflits sont donc régulés.
• L’expérimentation : Les élèves font des hypothèses qu’ils vérifient. Le savoir et la connaissance se construisent. Les apprentissages sont directement reliés à la vie quotidienne.

Elise et Celestin ont écrit de nombreux ouvrages. Voici une liste non exhaustive des oeuvres d’Elise FREINET : 

• Naissance d’une pédagogie populaire : historique de l’école moderne : (pédagogie Freinet), Paris : F. Maspero , 1968
• Naissance d’une pédagogie populaire II, Historique de l’École moderne (techniques Freinet), Cannes : Bibliothèque de l’école moderne , DL 1965
• L’Enfant Artiste, Cannes, Imprimerie Robaydy, 1963, 168 p.
• L’École Freinet, réserve d’enfants, Paris : François Maspero , 1974, cop. 1974

Listes non exhaustive des oeuvres de Célestin FREINET :

• L’École Moderne Française, éditions Ophrys, Paris, 1946.
• Conseils aux Parents 1943. Rééditions : éditions Ophrys, Gap, 1948 ; 1962.

• Les méthodes naturelles dans la pédagogie moderne, Bourrelier, Paris, 1956.
• Pour l’école du peuple. Paris, Maspero, 1969 (Posthume)

Le couple a également publié des travaux communs : 

• Pour l’école du peuple. Paris, Maspero, 1969 (Posthume)
• Élise et Célestin Freinet, Souvenirs de notre vie ; documents réunis et présentés par Madeleine Freinet, Paris Stock 1997 72-La Flèche Impr. Brodard et Taupin

[1] Freinet, C. (1948). L’École Moderne Française.

Freinet, C. (1948). L’École Moderne Française.

Célestin Freinet. Récupéré sur https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9lestin_Freinet

Elise Freinet. Récupéré sur https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lise_Freinet