L’usure professionnelle et la souffrance au travail sont certes situationnelles, contextuelles, environnementales, elles apparaissent toutefois être aussi l’affaire du sujet. A l’heure actuelle, les éducateurs spécialisés que nous accompagnons dans le cadre de GAP témoignent de nombreuses plaintes ; ces dernières peuvent néanmoins être analysées sous un angle qui révèle leur caractère dynamique, polysémique. Voyons dans quelle mesure le recours à un cadre d’analyse de type systémique et socioclinique, est d’un grand intérêt dans l’identification et la clarification des registres sociopsychiques dans lesquels les sujets souffrants sont pris, agis.